Après le Maroc, avant-hier, Ria money transfer et l’Inter Milan ont installé à Dakar « Dreamers village », une sorte d’académie qui démarre avec 60 enfants. Le lancement a eu lieu ce lundi au stade des Parcelles Assainies.

« Comme le Maroc, le Sénégal a été choisi pour l’importance de ses transferts d’argent et sa dynamique évolution dans le football. Le Sénégal reçoit pas moins de 1500 milliards FCfa par an de leurs compatriotes de la diaspora. Il fait partie du Top 5 des meilleurs clients de notre groupe, c’est donc une communauté très dynamique. Et c’est un pays de foot qui a battu la France en 2002 avant de gagner la Coupe d’Afrique pour la première fois. Le troisième pays qui va accueillir le projet est l’île Maurice. On a l’habitude de ce genre de projets pour aider la jeunesse », a soutenu Malick Seck, directeur Ria Afrique.

Découvrir un nouveau Sadio Mané

Représentant du club italien, Sébastien Frey a indiqué ensuite qu’il s’agit de faire en sorte que beaucoup d’enfants africains qui ont un rêve dans le sport et dans la vie puissent le réaliser.

« Les enfants sont le présent et surtout le futur. Essayons de leur offrir un futur joyeux, heureux et plein de bonheur. Ce lancement est un premier pas qui vient d’être posé. L’Inter est beaucoup dans le social avec des académies dans le monde. Cela va nous ouvrir de belles portes. La deuxième étape sera de donner de la continuité pour pouvoir, à travers des stages, faire en sorte que les enfants prennent du plaisir, que ce soit sportivement et humainement parlant. Cela fait partie du projet, qu’ils soient recrutés à l’Inter. On aurait pu venir avec beaucoup de matériels mais il y a eu un souci de dernière minute. À partir de l’année prochaine, j’espère qu’il y aura des stages à l’Inter academy. Et, pourquoi pas, dans quelques années, découvrir un nouveau Kalidou Koulibaly, Sadio Mané… C’est tout l’honneur qu’on leur souhaite. C’est le rêve de tout footballeur comme cela a été mon cas. On parle beaucoup d’immigration. Mais avec la collaboration avec l’Inter, le projet de Ria envoie un message de paix pour lutter contre le racisme », a poursuivi l’ex international français.

Pour José Cabral, directeur général de Ria Money transfer, dit partager des valeurs avec l’Inter. Qui, par essence, a été créé pour accueillir des étrangers vu que le règlement l’interdisait à l’époque. « Ria c’est un peu la même chose. A part Dakar, il y a très de peu de locaux dans les autres bureaux », a-t-il dit, convaincu que l’idée n’est pas de créer des professionnels mais d’arriver à atteindre les objectifs au bout d’un travail d’équipe.