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BAL – Pabi Gueye, coach Douanes : « Pourquoi je n’ai recruté que des Africains »

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La Conférence du Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL) débute ce samedi. Une opportunité pour l’AS Douanes de défendre sa place de vice-championne en titre. Mais pour le coach Mamadou dit Pabi Gueye, l’objectif est de se qualifier au « Final 8 » qui se tiendra à Kigali, au Rwanda. Dans cet entretien, il a aussi expliqué pourquoi il a fait son marché au niveau continental (Adama Diakité, Samba Daly Fall, Jean-Jacques Boissy, Christopher Obekpa, Michael Chukwuma, Ibrahima Thomas, Madut Akec, Mike Fofana, Harouna Abdoulaye Amadou).

Coach, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de l’ouverture de la Conférence du Sahara ?

Il va falloir qu’on soit prêt le jour J, et rendre heureux le peuple sénégalais à la fin de la Conférence. Nous savons que cette compétition est de plus en plus difficile, avec de très bons joueurs. L’AS Douanes sera attendue par rapport à ce que nous avons fait l’année dernière, aller jusqu’en finale de la BAL. Personne ne nous attendait à ce niveau. Je ne sais pas ce qui se passera demain ou après-demain mais ce qui dépendra de nous, nous le ferons bien – bien s’entraîner, faire de bons matchs, se qualifier d’abord au «Final 8».

Etes-vous satisfait de la composition de votre effectif d’autant qu’on a remarqué que vous n’avez pas pris des Américains cette année ?

Là, c’était un choix. J’avais peut-être le choix de prendre Chris Crawford qui était avec nous l’année dernière. Mais ce n’était pas possible parce que nous devions signer très tôt le contrat. En même temps, je me suis concentré sur les Africains. La NBA est une Ligue américaine, la BAL, africaine. Je me suis dit pourquoi pas se concentrer sur nos fils africains, sénégalais, et montrer à tout un chacun que nous sommes capables de gérer notre propre Ligue, sans aucune discrimination bien sûr.

Quelles appréhensions faites-vous de vos adversaires ?

Nous connaissons très bien Monastir (Tunisie) pour avoir joué contre eux à deux reprises sur les deux dernières saisons. Ce n’est pas le cas d’APR Rwanda mais c’est le même type d’équipe que le REG et les Patriotes. Nous avons essayé de faire match après match, même s’ils se suivent et ne se ressemblent pas. Il va falloir respecter les principes de jeu qui sont universels, bien défendre, entre autres, et ça, cela dépend de nous. Le reste, les tirs, c’est quelque chose d’aléatoire. Avec l’aide du public, nous ferons ce qu’il faut.

Quel est l’objectif de la première étape à Dakar. Est-ce un carton plein ?`

L’objectif, c’est d’abord de se qualifier. Le carton plein, ce n’est pas nécessaire. La preuve, l’année dernière, on a démarré avec deux défaites avant de terminer jusqu’en finale. Il faut donc penser à se rendre à Kigali avec un très bon état d’esprit pour espérer faire ce que nous avons fait l’année dernière.

Vous avez suivi les deux premières Conférences, Nil et Kalahari. Comment appréciez-vous le niveau des matchs ?

Le niveau devient de plus en plus élevé. Les joueurs ont un QI basket extraordinaire, très adroit, véloce… C’est à nous d’être prêts sur tous les compartiments du jeu. Nous savons ce qui nous attend. Il nous reste la concentration, la constance surtout, beaucoup de sérénité en sachant que jouer à Dakar, ça peut être un avantage comme un inconvénient. Mais je pense que cela devait être un avantage d’autant plus que la plupart des joueurs ont joué cette BAL. Rien à voir avec le début de saison passé où j’avais des novices.

L’année dernière, vous avez mal démarré, essuyant un torrent de critiques, avant de terminer en trombe. Comment allez-vous vous servir de cette expérience ?

L’année dernière, 7 joueurs pratiquement n’avaient jamais connu la compétition. Maintenant, ce n’est plus une découverte. Mes joueurs savent ce qui les attend. Maintenant, il va falloir être très prudent et bien entrer dans les matchs. Le cas inverse, on perd en concentration et, après, c’est compliqué. Le basket, c’est un sport de « run » et de concentration. Dès que l’équipe adverse est en confiance, c’est difficile de les battre.

Liste officielle :

Alkaly Ndour, Jean Jacques Boissy, Samba Daly Fall, Mike Fofana, Mamadou Lamine Diop, Madut Akec, Ibrahima Thomas, Adama Diakité, Abdou Aziz Sy, Michael Ochereobia, Christopher Obekpa, Khadim Rassoul Mboup.

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