A Saint-Louis, depuis quelques mois, l’eau est devenue une denrée rare. L’exception est maintenant la règle. Une routine excédante qui perturbe le repos des populations par obligation de remplir les réserves d’eau pour ne pas être à court le jour.
C’est le cas dans presque les 33 quartiers de la commune. Seules quelques maisons basses profitent du liquide précieux en journée. Et les usagers ont organisé hier une marche pacifique pour déverser leur colère. Pis, à l’approche de la Tabaski, aucune solution n’est proposé, se désole dans les colonnes de L’Obs, Ndeye Maguette Diène, leur porte-parole.
Selon Momar Thiam, chef de service local de l’exploitation à la Sen’Eau, Saint-Louis ne dispose actuellement que trois châteaux d’eau avec une capacité maximale située entre 18 000 et 19 000 m3. « Il arrive que des clients nous informent qu’ls sont restés deux jours sans eau. A cet effet, la Sen’Eau met à leur disposition des citernes pour un approvisionnement régulier », indique celui qui constate un déficit de 7 000 m3 à combler. Comme solution structurelle, il y a la deuxième usine de traitement d’eau de Khor (15 000 m3) qui est en phase de finition et le programme d’urgence de Ndiock Sall (4 000 m3).