L’affaire a fait le tour de la toile. Une fille a accusé les gendarmes d’avoir tué sa sœur Marie Gueye ce mardi 19 septembre à Nogr village. Ne détenant pas de carte d’identité avec elle, la défunte les a suivie vers leur véhicule avant d’être frappée par les forces de l’ordre.
Emmenée à l’hôpital, à bord d’un taxi, elle ne vivait plus malheureusement. Une telle version a été battue en brèche par les hommes en bleu, affirmant que Marie Gueye était malade.
Allant plus loin, Libération qui a parcouru le certificat de genre de mort établie le lendemain par le Laboratoire d’analyse et de cytologie pathologiques de l’hôpital Idrissa Pouye parle « d’absence de signe de traumatisme ». Et que la cause du décès est due à une « lésion de pancréatite aigüe hémorragique » et une « congestion des viscères ».