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Manifestations : Me Juan Branco dépose 60 dossiers de « crimes de meurtre » à la Cour pénale internationale

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Anonçant depuis le début des manifestations violentes de début juin nées de la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme par la Chambre criminelle de Dakar pour corruption de la jeunesse, qu’il allait porter plainte au niveau de la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » à l’endroit de certains tenants du régime de Macky Sall, Me Juan Branco est enfin passé à l’acte. L’avocat français qui a été refoulé du territoire national alors, qu’avec ses confrères sénégalais, il devait défendre le leader de Pastef a brandi, ce jeudi matin, depuis Paris, 710 éléments de preuve sélectionnés sur 4500 reçus. Il a recensé 60 crimes de meurtres, des milliers d’atteinte à la vie, actes de persecussions… Alors qu’à la base, des Sénégalais cherchaient à défendre leurs idées dont le refus d’un troisième mandat de Macky Sall.

Une communication de 170 pages a été déposée au bureau du procureur. Il dément par cette manière le ministre des Formes armées, Me Sidiki Kaba, qui disait que seul un État peut saisir ladite juridiction. La preuve par l’article 15. La robe noire l’invite même à saisir la Cour si le Sénégal est le pays des droits de l’homme comme il l’affirme, si le régime respecte le statut de Rome et les conventions internationales, pour laver son image et son honneur.

Selon la Police nationale, ces émeutes ont fait 16 morts, 30 d’après le parti Pastef. Pour Me Branco, ces crimes ont été vérifies individuellement par des organisations internationales, Amnesty, la Croix rouge… Et pour ne pas dépendre des effets d’influence au sein de la CPI, il dit avoir déposé des plaintes en France, en tant qu’avocat de plusieurs parties civiles. Ce qui va lui permettre de les défendre dans le continent européen afin que les dignitaires du régime ne puissent y mettre les pieds sans crainte de se voir arrêtés.

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