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Mamadou Loum Ndiaye, milieu Al-Raed FC : « J’ai encore une place en équipe nationale ! »

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Absent des rangs de l’équipe nationale A de football depuis après la coupe du monde Qatar 2022, Mamadou Loum Ndiaye cravache fort pour revenir. C’est à partir d’Al-Read FC, en première division saoudienne, où il a été prêté cet été par le FC Porto, qu’il compte se relancer. Dans cet entretien accordé au quotidien Les Echos, le champion d’Afrique est conscient que son retour, en plus de ses performances en club, dépend du sélectionneur national, Aliou Cissé, qui, d’ailleurs, lui a conseillé de persévérer pour revenir dans le groupe.

Vous avez été récemment transféré en Arabie Saoudite, en prêt à Al-Raed, comment s’est passé votre transfert ?

Mon transfert en Arabie Saoudite s’est conclu naturellement. J’avais d’autres offres, d’autres possibilités de rester en Europe. Quand mon agent m’a appelé pour me présenter l’offre de Al-Read, j’en ai parlé tout de suite à ma famille et j’ai pris la décision finale de venir jouer ici parce que c’est un championnat qui a de grands joueurs. Et, actuellement, tout se passe bien franchement.

Vous faites les beaux jours de ce club sociétaire de la première division saoudienne depuis votre arrivée ? Comment se passe le début de la saison ?

C’est vrai, je joue tous les matchs. A part que j’avais quelques petites blessures. Depuis que je suis arrivé en Arabie Saoudite, j’ai joué 7 matchs dont 6 titularisations. Du coup, j’ai déjà ma place dans l’équipe. Je joue comme défenseur central mais aussi comme milieu de terrain. Le coach me fait confiance. Je pense que c’est parce que j’ai bien travaillé qu’il m’a accordé sa confiance. J’en suis très heureux. Je suis ravie d’avoir participé à tous ces matchs depuis que je suis arrivé ici.

Quelles sont vos ambitions cette saison avec Al-Raed ? 

Mon objectif est d’aider l’équipe à atteindre son objectif qui est de se maintenir en première division saoudienne. Personnellement, je ferai tout mon possible pour participer grandement à ce challenge. On va jouer match par match et tous les gagner parce que pour moi, c’est ça le plus important.

Vous faites partie de la glorieuse équipe qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations 2022, avez-vous digéré ce sacre ?

C’est inoubliable ! Les souvenirs sont toujours là ! Je suis très content comme l’est toute la population sénégalaise. C’était mon premier tournoi majeur avec l’équipe nationale A du Sénégal. C’était un rêve de gamin. Pour moi, selon la mentalité que j’ai, c’est qu’on doit encore continuer de gagner. Le plus dur, c’est la constance. A chaque compétition, je crois fort qu’on doit toujours gagner. On a gagné une coupe d’Afrique et je pense que maintenant la prochaine sera plus importante.

Quels sont les plus beaux souvenirs et les moins plaisants que vous avez vécu au Cameroun ?

Mes plus beaux souvenirs, c’est quand, après les séances d’entraînement, on se retrouvait tous dans une chambre. C’était exceptionnel ! Certains jouaient à UNO (jeux de cartes américains), d’autres s’occupaient de faire du thé pour tout le monde, on discutait beaucoup. On était une très belle famille, des frères de même père et mère. Je peux dire que c’est cette union qui a été notre force à cette coupe d’Afrique. Une compétition se gagne en groupe et nous avions un groupe positif. Tout le monde avait du respect pour son prochain. Les jeunes, les derniers venus et les cadres vivaient dans une parfaite harmonie mais surtout dans le respect.

Avez-vous suivi les sorties de l’équipe nationale contre le Brésil, l’Algérie et le Cameroun ? Quelle analyse faites vous des prestations du groupe ?

C’étaient de bonnes prestations ! J’ai regardé tous les matchs. Quand l’équipe nationale joue, peu importe l’endroit où je me trouve dans le monde, je fais tout pour regarder le match. Nous sommes des sénégalais et on est toujours content et fier de voir le Sénégal faire de telles performances aux yeux de tout le monde. Les gens sont toujours contents et fiers de rencontrer un sénégalais et partout dans le monde. Les gens nous parlent très souvent de notre sacre, de la dernière CAN. Ce sont des choses qui nous font extrêmement plaisir.

Pour en revenir aux dernières sorties de l’équipe nationale, je suis vraiment très content et fier des prestations de gars. Mon souhait c’est de toujours voir le Sénégal gagner encore plus de matchs.

Au vu de l’alternance générationnelle au sein de la Tanière, pensez-vous avoir une chance de revenir dans le groupe de Aliou Cissé prochainement, peut-être pour la Can ?

J’ai encore une place dans l’équipe nationale ! J’y crois toujours ! Ma mentalité, c’est d’exercer mon métier. C’est l’option que j’ai prise pour ma vie. Cependant, l’équipe nationale a un décideur et c’est le coach. C’est lui qui choisit. Et qui dit choisir dit éliminer. Je donnerais le maximum pour être performant en club pour revenir en équipe nationale. C’est seulement comme ça que je pourrais revenir et me battre pour gagner ma place de titulaire. Je fais partie de cette génération parce que j’ai joué avec certains en petites catégories. On se connaît tous.

On avait fait nos preuves pour être sélectionné et devenir champion d’Afrique. On va continuer et refaire les mêmes preuves pour revenir en équipe nationale.

Justement, depuis la coupe du monde, on ne vous a pas vu en équipe nationale, avez-vous une idée ou une information de votre sortie de la Tanière ?

Oui c’est vrai que je ne suis pas revenu en sélection depuis la Coupe du monde. Pour mon cas, je pense que je dois encore redoubler d’effort, me battre pour revenir en équipe nationale. L’essentiel pour moi, c’est d’être performant en club, jouer tous les matchs en club, gagner plus de temps de jeu, répéter les performances pour pouvoir atteindre l’objectif de revenir en sélection.

Et depuis, avez-vous eu des nouvelles du coach Aliou Cissé, vous a-t-il appelé depuis lors, vous vous êtes parlés récemment ?

Oui avec Aliou Cissé, on a échangé entre coach et joueur. Il m’a conseillé et recommandé de me battre encore plus. Il m’a dit que l’équipe nationale n’appartient à personne et que les places sont à tout le monde. Il faut juste redoubler d’effort, se surpasser pour revenir. On a échangé par WhatsApp, lui et moi.

Les Echos 

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