► Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, s’oppose à tout cessez-le-feu tant que les otages du Hamas n’auront pas été libérés. L’armée israélienne prévient que des « frappes significatives » se poursuivront ces prochains jours sur Gaza, territoire désormais coupé en deux entre « Gaza sud et Gaza nord ».

► Quatre membres de la famille d’un journaliste libanais, trois enfants et une femme, ont été tués par une frappe israélienne sur leur voiture dans le sud du Liban. En représailles, le Hezbollah a  tiré des roquettes sur Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, et entend saisir l’ONU.

► Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré Mahmoud Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne a dénoncé un « génocide » dans la bande de Gaza par Israël. Il a affirmé qu’il devait y avoir un « cessez-le-feu immédiat » et que l’aide humanitaire devait être autorisée à entrer dans la bande de Gaza.

► Plus de 45 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans un bombardement israélien contre le camp de réfugiés de Maghazi samedi soir, dans le centre de la bande de Gaza.

► Depuis le 7 octobre, plus de 1 400 Israéliens ont été tués, dont 341 soldats, et l’armée israélienne fait état de 240 personnes retenues en otage par le Hamas. Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 9 770 morts palestiniens, dont 4 800 enfants.

23h54 : Le roi de Jordanie annonce le largage d’une aide médicale d’urgence à Gaza

Le roi de Jordanie Abdallah II a annoncé le largage, tôt lundi 6 novembre, d’une aide médicale d’urgence à Gaza, destinée à un hôpital de campagne jordanien. « Les membres intrépides de l’armée de l’air ont largué à minuit une aide médicale urgente à l’hôpital de campagne jordanien de Gaza », a déclaré le roi sur X (anciennement Twitter), avant d’ajouter : « C’est notre devoir d’aider nos frères et sœurs blessés dans la guerre contre Gaza. Nous serons toujours là pour nos frères palestiniens. »

22h56 : Le Premier ministre irakien réclame à nouveau un « cessez-le-feu immédiat » et appelle à « empêcher la propagation » du conflit

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est rendu en Irak dimanche après sa visite en Cisjordanie. À Bagdad, le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a une nouvelle fois réclamé un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, soulignant « l’urgence de contenir la crise et d’empêcher sa propagation », selon un communiqué de ses services.

Antony Blinken, qui doit se rendre en Turquie lundi, a insisté à Bagdad pour dénoncer les attaques « totalement inacceptables » menées contre les troupes américaines stationnées en Irak et en Syrie depuis le début de la  guerre entre Israël et le Hamas. Celles-ci sont perpétrées, selon lui, par des « milices alignées avec l’Iran ». Mohamed Chia al-Soudani a condamné ces attaques et assuré que des « enquêtes » étaient en cours.

22h28 : L’armée israélienne accuse le Hamas de tirs depuis des hôpitaux de Gaza

L’armée israélienne a rendu publiques dimanche des images montrant, selon elle, des membres du Hamas tirant depuis un hôpital de Gaza, et d’autres exposant l’existence d’un site de lancement de missiles situé à 75 mètres d’un hôpital sous lequel se trouvent des tunnels du Hamas.

L’un des cas exposés lors d’une présentation à la presse de ces images issues de documents des services de renseignement concerne un hôpital de Gaza, dont la construction a été financée par le Qatar. Les images montrent, selon le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari, « des terroristes du Hamas tirer sur des soldats depuis l’intérieur de l’hôpital ».

Un second cas, qui concerne l’hôpital indonésien, au nord de Gaza, l’établissement a été construit sur des « avant-postes terroristes » du Hamas et dissimule sous terre « un centre de commandement » de l’organisation, a affirmé le porte-parole, photos à l’appui.

Le gouvernement du Hamas a catégoriquement démenti ces allégations, accusant Israël de s’en servir comme prétexte pour cibler les hôpitaux. Il s’est dit prêt dimanche soir à recevoir « une commission d’enquête internationale » pour inspecter les hôpitaux et s’assurer qu’ils ne sont pas utilisés à des fins militaires. L’armée israélienne est elle régulièrement mise en cause, notamment par l’OMS et l’ONU, pour ses bombardements sur ou à proximité d’infrastructures de santé de la bande de Gaza.

Rfi