Après plus d’un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l’attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l’ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza.
► En ouverture de la conférence internationale pour Gaza à l’Élysée, ce jeudi 9 novembre, le président français Emmanuel Macron a demandé une « pause humanitaire très rapide » et jugé la « préparation d’un cessez-le-feu » tout aussi « indispensable ».
► L’armée israélienne a affirmé mercredi 8 novembre que le Hamas avait perdu le contrôle du nord de la bande de Gaza. Près de 50 000 personnes auraient quitté la ville hier. Mais des centaines de milliers d’autres habitants se trouvent toujours au nord du Wadi Gaza, le cours d’eau qui traverse le territoire d’est en ouest, « dans une situation humanitaire désastreuse », souligne le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
► Benyamin Netanyahu a répété mercredi 8 novembre qu’il n’y aurait ni cessez-le-feu, ni carburant autorisé à Gaza tant que le Hamas n’aura pas libéré les 240 otages qu’il détient, alors que des négociations menées par le Qatar seraient en cours.
► Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 10 812 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 412 enfants. Depuis cette date, plus de 1 400 Israéliens ont été tués, dont 341 soldats, et l’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
16h15 :Des pourparlers sur une « éventuelle trêve humanitaire » entre Israéliens, Qataris et Américains à Doha
Les chefs des services de renseignement israéliens et américains ont discuté avec les responsables qataris à Doha d’une « éventuelle trêve humanitaire » dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza, a déclaré jeudi un responsable au fait des pourparlers. Le directeur de la CIA, Bill Burns, et le chef du Mossad, David Barnea, « sont tous deux à Doha pour des négociations trilatérales avec les Qataris afin de régler les détails d’une éventuelle trêve humanitaire qui verrait la libération des otages et davantage d’aides entrant à Gaza », a dit ce responsable, sous couvert de l’anonymat. « Les pourparlers ont bien progressé vers un accord. »
16h00 : Israël a accepté de faire des « pauses » quotidiennes de quatre heures dans le nord de Gaza, selon la Maison Blanche
Israël « va commencer à faire chaque jour des pauses de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza, qui seront annoncées trois heures à l’avance », a dit jeudi un porte-parole de la Maison Blanche. Cela « commence aujourd’hui », a-t-il ajouté.
15h55 : Visite en Égypte du chef du Hamas pour évoquer la situation à Gaza, selon un communiqué du Hamas
Le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, s’est entretenu ce jeudi en Égypte avec le patron du renseignement égyptien sur la situation à Gaza, en pleine guerre entre son mouvement et Israël. « Le chef du bureau politique du Hamas est arrivé jeudi matin en Egypte à la tête d’une délégation qui s’est entretenue avec le chef du service de renseignement, le général Abbas Kamel, de la situation dans la bande de Gaza », a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué.
15h45 : « Aucune possibilité » de cessez-le-feu à Gaza, affirme le président américain Joe Biden
Le président américain Joe Biden a jugé jeudi qu’il n’y avait « aucune possibilité » de cessez-le-feu à Gaza. Interrogé pour savoir ce qu’il pensait des chances d’un cessez-le-feu, le démocrate, qui jusqu’ici s’est toujours opposé à cette idée, a dit : « Aucune. Aucune possibilité ».
15h40 : « La préoccupation du Qatar est de ramener les otages dans leurs familles et d’apporter la paix » à Gaza
Dans le conflit entre Israël et le Hamas, le Qatar joue un rôle clé. Fin octobre, le pays du Golfe avait déjà joué les médiateurs lors des quatre premières libérations d’otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Ce mercredi 8 novembre, on a appris que de nouveaux pourparlers étaient en cours pour la potentielle libération de 10 à 15 otages détenus par le Hamas. Entretien avec Majed Al Ansari, le conseiller du Premier ministre du Qatar à (ré)écouter.
Rfi