Dans le cadre du projet « ensemble pour une meilleure protection des enfants et des femmes victimes » déroulé par Unies vers’elle, en partenariat avec l’Ambassade des Pays Bas, une rencontre de mise en place de la formation/renforcement de capacités spécifiques pour la prise en charge d’enfants (filles et garçons) ayant subi des violences sexuelles a été ouverte hier à la maison rose de Guédiawaye.
« A Guédiawaye, il existe le dispositif Rapidprotection dans lequel nous avons la plupart des délégués de quartier, des badiénou Gox qui sont des signalants. Dans nos signalements, ce qu’on a le plus, c’est la violence sexuelle. Nous avons entre 2 et 3 cas de violences sexuelles faites aux enfants par semaine depuis 4 derniers mois à Guédiawaye », a informé Danielle Hueges, directrice de l’association Unies vers’elle. Le préfet du département, Ibra Fall, de déclarer ensuite : « Les Sénégalais n’ont pas la culture de la dénonciation du fait des pesanteurs socio-culturelles. « Cela doit cesser. Chaque Sénégalais doit être un rempart contre les dérives liberticides. Cela entrave la survie de l’enfant. »
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