Les Lionceaux sont attendus ce dimanche pour une demi-finale inédite de Coupe d’Afrique des moins de 17 ans contre le Burkina Faso. L’affiche qui se tient à Annaba rappelle de beaux souvenirs.
Le Sénégal connaît bien le stade du 19 mai 1956 d’Annaba pour y avoir joué ses matchs de poule et le quart de finale de son sacre historique en CHAN, compétition continentale réservée aux joueurs du cru. L’histoire se répète puisque d’autres ambassadeurs du pays de la Teranga y jouent le 14 mai une demi-finale de CAN U17 face au Burkina Faso. Et toujours dans la peau du favori. Même si l’adversaire n’est pas un nain.
Contre le Cameroun (2-1, 3e journée), un seul suffisait aux Etalons pour passer le premier tour. Mais ont-ils fait preuve de résilience avant de claquer, vers la fin, deux buts en trois minutes. Un résultat qui a éliminé d’office le champion en titre, ouvrant le chemin à sa succession. Ils confirment leur élan en éliminant la belle équipe du Nigeria (2-1) en quarts de finale.
Au-delà d’Aboubakar Camara, auteur du doublé, les Burkinabè, déjà qualifiés au prochain Mondial comme le Sénégal, peuvent compter sur Souleymane Alio. Il est élu Homme du match sur les deux dernières sorties. Un maitre à jouer qui peut faire mal. Même si, en face, la défense reste imperméable avec zéro encaissé en quatre matchs. Pour 12 buts marqués dont plus du tiers (5) venant du phénomène Amara Diouf. L’attaquant de Génération Foot y greffe une passe décisive et trois titres d’Homme du match. De quoi faire pâlir plus d’un. Ce dimanche, il faudra confirmer et poursuivre la marche victorieuse du Sénégal.