«Aujourd’hui encore, de lourdes pierres ferment les espérances de l’humanité: la pierre de la guerre, des crises humanitaires, des violations des droits de l’homme, de la traite des êtres humains, et d’autres encore». C’est ce qu’a déclaré le Pape François avant la bénédiction Urbi et Orbi, évoquant les différents conflits et situations qui font souffrir tant de personnes. Pour le Saint Père, nous aussi, «comme les femmes disciples de Jésus, nous nous demandons les uns aux autres: Qui roulera ces pierres?».
Parlant de mystère de la résurrection de Jésus, le Pape a assuré que tout commence par ce tombeau vide de Jésus. Car, c’est par là que «passe une voie nouvelle, la voie que personne d’autre que Dieu ne pouvait ouvrir: la voie de la vie au milieu de la mort, la voie de la paix au milieu de la guerre, la voie de la réconciliation au milieu de la haine, la voie de la fraternité au milieu de l’inimitié».
La Terre Sainte, témoin de la Passion et de la Résurrection
Au milieu de cette joie pascale, le Saint Père a tourné sa pensé vers les victimes des nombreux conflits dans le monde, en commençant par la ville de Jérusalem, témoin du mystère de la Passion, de la mort et de la résurrection de Jésus, et vers toutes les communautés chrétiennes de Terre Sainte.
Évoquant la guerre qui secoue ces régions depuis des mois, le Saint Père a prié afin que «le Christ ressuscité ouvre un chemin de paix pour les populations meurtries», réitérant son appel à ce que «l’accès des aides humanitaires à Gaza soit garanti». Le Pape a, par ailleurs exhorté de nouveau à «une libération rapide des otages enlevés le 7 octobre, ainsi qu’à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza». «Ne laissons pas les hostilités en cours continuer à toucher gravement la population civile qui est maintenant épuisée, surtout les enfants», a-t-il plaidé, rappelant que «la guerre est toujours une absurdité et une défaite».
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