Comme Mame Boye Diao, les autres membres du Collectif des candidats FC 50 ou leurs mandataires ont déposé aujourd’hui une requête aux fins de « constater et de remédier à la carence du président de la République qui s’abstient de fixer la date de l’élection présidentielle en refusant ainsi de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel n* 1/C/2024 du 15 février 2024 ».
A leur sortie, Thierno Alassane Sall, en leur nom, a déclaré que la « carence du chef de l’Etat va entraîner notre pays dans une situation relativement grave ». Car, déplore le leader de la République des Valeurs, le 2 avril prochain, le président élu ne sera pas encore installé. Pis, avec le dialogue, on ne sait pas où aller. Ce qui lui fait dire que l’organe compétent doit « constater cette carence et prendre les dispositions nécessaires », estimant que les juges « ont voulu être polis mais cette fois-ci ils doivent ordonner ». « Ils l’ont peut-être laissé faire, il faudra être clair et précis car le Conseil constitutionnel a la compétence de fixer la date », a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Si le Conseil constitutionnel, en tant que régulateur, ne prend pas toutes les décisions de droit qui s’imposent, il participerait au chaos prévisible. »