Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) bat en retraite. La marche de ce samedi 24 février ne se tiendra pas faute de suite favorable de l’autorité territoriale. A côté, souligne L’Obs, Mamadou Diop ‘Decroix’ et Cie comptent prendre part aux concertations avec des positions qui encouragent une relance du processus et une date consensuelle pour une Présidentielle apaisée et nullement contestée.
Une autre plateforme, Aar Sunu Election, propose la date du 3 mars. Mais le leader d’AJ/PADS relève le « caractère intenable ».
« La durée de la campagne est prévue par la loi. Peut-on alors la réduire sans modifier la loi ? Si nous voulons aller à une élection, il faut changer la loi. Il faut, pour changer la loi, se parler, discuter. Dans les dispositions actuelles de la loi, le président ne peut pas convoquer le collège électoral pour une élection présidentielle dans un délai inférieur à 80 jours », a-t-il développé, estimant donc qu’il est « impossible » de tenir le scrutin avant le 2 avril : « Cela ne se fera pas. Nous nous opposerons de toutes nos forces parce que tenir l’élection avant le 2 avril, c’est éclater le pays. Il y a des gens qui n’attendent que cela pour installer le Sénégal dans un chaos. ».
