« Le président de la République est en communion avec la Nation puisque, présentement à la Mecque, il est en train d’accomplir l’un des piliers de l’Islam ». C’est par ces mots que le Premier ministre, Amadou Ba, a commencé aujourd’hui son discours après la prière de Tabaski, à la grande mosquée de Dakar.

« La fête de la miséricorde, du triomphe de la personne sur l’ego, de la promotion des valeurs fondamentales telles que la paix, le respect et la solidarité »

Après avoir demandé pardon à toutes et à tous et accordé le sien, le représentant de Macky Sall a indiqué que l’Aid El-Kébir est la « fête de l’unité et de la cohésion autour d’un idéal supérieur : l’unicité de Dieu comme l’illustre si bien la famille d’Abraham. C’est aussi la fête de la miséricorde, du triomphe de la personne sur l’ego, de la promotion des valeurs fondamentales telles que la paix, le respect et la solidarité – une opportunité d’affermir les liens familiaux et exprimer notre compassion à l’endroit de ceux qui sont dans le besoin. C’est l’occasion de rendre grâce à Allah et de prier pour la paix, l’unité et la concorde en mettant en avant l’intérêt du Sénégal avant toute autre considération. »

Il a rappelé que le chef de l’Etat, s’inscrivant dans cette lignée, a invité à un Dialogue et les Sénégalais qui partagent cette dynamique ont massivement participé aux travaux. « Les conclusions et recommandations constituent la base d’un large consensus au sein de la classe politique, la société civile, les représentants des familles religieuses, musulmanes, le clergé et l’église protestante. Se fondant sur les accords obtenus, le président a demandé au gouvernement de lui soumettre les textes de loi nécessaires à la mise en œuvre des points de convergence pour que notre pays s’achemine à des élections inclusives et transparentes », a-t-il rassuré aux cotés du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et autres autorités.

Macky Sall recevra les acteurs économiques

Aux yeux du chef du gouvernement, le dialogue n’est pas que politique, il y avait des commissions sur l’économie, le sport, la culture, l’environnement, les ressources naturelles… Et les conclusions qui en ont issues feront l’objection d’un examen. À ce propos, poursuit-il, le président recevra, les prochains jours, les acteurs économiques.

Conscient des enjeux et défis de l’heure, au regard des menaces sécuritaires et des dangers de l’extrémisme radical, le plaidoyer des guides religieux est plus que nécessaire pour apaiser le climat politique selon Amadou Ba. « C’est dans une paix véritable – jamm bou mote seuk – qu’on peut bâtir une nation prospère, travailler dans la joie et améliorer les conditions de vie de nos compatriotes.