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Santé : alerte sur une tension de couveuses à Dakar

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« Qui peut m’aider s’il vous plait ? Ma sœur a accouché aujourd’hui d’un nouveau-né prématuré de sexe féminin qui pèse 1,8g. Les médecins m’ont dit que son bébé doit être transféré dans un service de néonatalogie puisqu’il est prématuré. Le médecin a appelé le Samu national depuis 16 heures pour avoir une place dans un service de néonatalogie, mais jusqu’à l’heure où je vous parle (20h01mn), il n’y a pas de place. Le médecin du Samu national nous a dit qu’ils ont appelé tous les services de néonatalogie (Albert Royer, Dalal Jamm) mais qu’il n’y avait pas de place couveuse disponible. »

Ce post, déposé hier, à 21h, sur la plateforme Facebook « Femmes médecins du Sénégal Pro, chic et fun L’officiel », sonne l’alerte sur une tension qui existerait, depuis quelques jours, dans les services dédiés. L’Obs a tenté d’en savoir plus. Interpellé, le directeur de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, Moussa Sam Daff, trouve que le problème doit être abordé sous l’angle de la capacité d’accueil en fonction de la demande. Et qu’il arrive que le service de néonatalogie soit mis sous pression avec des demandes fortes émanant d’autres établissements sanitaires.

A l’hôpital Roi Baudoin, le directeur Cheikh Mbaye Seck est rassuré par le nouveau service inauguré en 2018 et financé par l’UNICEF, renforcé par une autre unité « Kangourou » réceptionné en janvier 2020. Face au déficit criard, Moussa Sam Daff propose l’installation d’unités de néonatalogie dans les centres de santé et la mise en place de deux ou trois incubateurs.

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