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« Pire crise alimentaire mondiale » : la lettre ouverte de Plan international au G7

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La crise russo-ukrainienne a provoqué une flambée des denrées alimentaires. Certains projets conjoints du Programme alimentaire mondial (PAM) et de Plan international en pâtissent.

En marge du prochain sommet du G7 à Hiroshima, au Japon, des bureaux de Plan International ont envoyé, le 29 mars, une lettre ouverte aux États membres avertissant qu’au lieu d’atteindre l’objectif Faim Zéro d’ici 2030, nous sommes maintenant confrontés à la « pire crise alimentaire mondiale de l’histoire alimentée par les conflits, les inégalités économiques et pressions et chocs climatiques ».

Pour contrer cela, l’organisation de parrainages d’enfants appelle les dirigeants du G7 à prendre les mesures suivantes pour sauver des millions de vies et empêcher des inversions dévastatrices de l’égalité des sexes : « Promettre et débourser de toute urgence de nouveaux fonds supplémentaires pour les 23 milliards de dollars nécessaires (selon les derniers chiffres du PAM) pour répondre aux besoins humanitaires les plus urgents dans les zones les plus touchées par la faim au monde et sortir 50 millions de personnes du bord de la famine ; donner la priorité aux réponses sensibles au genre et à l’âge pour lutter contre les impacts sexospécifiques de la faim, notamment en finançant des programmes spécifiques qui traitent de la protection de l’enfance, de la violence sexiste, de l’accès des filles à l’éducation et aux services de santé sexuelle et reproductive, des mariages d’enfants, précoces ou forcés et des abus sexuels et exploitation dans des contextes d’insécurité alimentaire. Cela comprend également le soutien aux efforts visant à renforcer la désagrégation des données sur la sécurité alimentaire par sexe, âge, handicap et diversité ; faire progresser les efforts de diplomatie humanitaire pour faciliter l’accès humanitaire et améliorer les perspectives de paix dans les points chauds de la faim touchés par les conflits, les conflits étant le principal moteur de la faim ; aider à renforcer la résilience des communautés vivant dans des contextes fragiles ; renforcer les systèmes d’alerte précoce et les actions d’anticipation en prévision de chocs prévisibles tels que les sécheresses ou les inondations ; investir à grande échelle dans une protection sociale sensible au genre pour lutter contre les répercussions de la faim sur les droits des filles à l’éducation, à la protection et à la santé, notamment par le biais de programmes de repas scolaires ; renforcer le soutien aux programmes de subsistance tels que le soutien agricole, la gestion des pâturages et du bétail et la formation professionnelle pour accroître les opportunités économiques ; rendre compte publiquement de leurs efforts pour mettre en œuvre les engagements énoncés dans le Pacte 2021 du G7 pour la prévention de la famine et les crises humanitaires. »

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