You are currently viewing Organisation des JOJ : les communes apportent leur touche  

Organisation des JOJ : les communes apportent leur touche  

  • Auteur/autrice de la publication :

Tout ce qui se fait pour moi sans moi est contre moi. Cette assertion, le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) ‘’Dakar 2026’’ l’a compris depuis. C’est à ce titre, encore, que les maires des communes concernées ont été conviés à une réunion de mise à niveau sur cette première compétition du genre en Afrique.

Prévues du 31 octobre au 13 novembre 2026, ces joutes regrouperont 3500 à 4600 athlètes âgés de 15 à 18 ans,  35 disciplines – du jamais vu dans l’histoire des Jeux -, 247 événements, 8000 volontaires… Toute une machine qui, d’après le coordonnateur du COJOJ, Ibrahima Wade, nécessite l’implication de tous. D’où l’invitation des maires à la réunion du Comité de pilotage tenue ce jeudi au siège du CNOSS. Ceux de Dakar, Saly et Diamniadio étant déjà membres associés, il est question de mettre sur pied une sorte de coalition élargie aux collectivités territoriales qui bénéficieront d’infrastructures de proximité pour être sur la même longueur d’onde. Ces derniers, se réjouissant de cette « démarche participative qui les pousse à s’approprier le projet », ont exprimé leur satisfécit par rapport à l’avancement des travaux.

Devant les partenaires comme l’Agence française de développement, Ageroute et autres représentants des différents ministères, le représentant du maire de Diamniadio, il faudra penser à créer des pistes de communication autour du site pour favoriser une meilleure accessibilité. « On a bien démarré avec les festivals mais il faut aller plus loin en pensant à des activités off dans le sens de mettre en exergue les diversités culturelles et touristiques qui existent dans les collectivités locales. Diamniadio est un gros village mais la cohérence territoriale n’est pas encore effective. Avec les infrastructures, on est satisfait que cette préoccupation ait été prise en compte. Il en faut plus en entrant dans le village. Le maire s’engage à jouer sa partition », a-t-il. Du côté de la commune de Mermoz Sacré-Coeur, l’Ageroute est invitée à réhabiliter les routes qui vont desservir les sites.

A Saly, l’on est préoccupé par la bretelle qui devrait relier là où s’arrête la route de Diambars, la limite entre les communes de Saly et de Ngaparou. Sur ce point, Babacar Mbengue, chargé du projet JOJ à l’Ageroute, assure qu’un programme de réhabilitation de 40 kilomètres est prévu à cet effet. Pour ce qui est de la sécurité, les élus trouvent que le renforcement du maillage est important pour les populations et les participants étrangers. En réponse, le colonel Mbengue a promis de prendre en compte toutes ces préoccupations.

Reprenant la parole, Ibrahima Wade a salué l’engagement des maires à travers la mise à disposition du foncier pour les infrastructures. « C’est fait ou en cours de finalisation. Ce n’est pas simplement un engagement de parole, mais c’est acté par les conseils municipaux respectifs », se félicite le vice-président du CNOSS. Une brèche dans laquelle s’engouffre la représentante de la mairie de Dakar, madame Taye, pour parler de leur mode de gestion. Pour elle, on a besoin d’infrastructures dignes de ce nom mais leur entretien coûte cher aussi. Et d’inviter l’Ageroute à proposer des modèles de gestion efficients. Pour finir, Louis Lamotte, conseiller du président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, il faudra pérenniser ce genre de rencontres pour partager les informations.

 

Laisser un commentaire