Après la grippe aviaire H5N1 aujourd’hui sous contrôle, le secteur de l’aviculture est sous la menace de la maladie de Newcastle et du virus H9, qui commencent à causer des pertes plus ou moins importantes, surtout pour les petits producteurs. Selon L’Obs, les ravages notés çà et là dans beaucoup de volailles font craindre une éventuelle pénurie de poulets pour la célébration de l’Aïd-el-Fitr (Korité).

Si chaque poulailler, 50 à 80% des sujets sont décimés par le virus, la menace de pénurie va devenir une réalité. Actuellement, le besoin national est évalué à 12 millions de poulets. 11,5 millions sont déjà mis en place en vue d’approvisionner le marché

D’après Gora Faye, grand producteur et membre de l’Interprofession avicole du Sénégal, les grands producteurs déplorent surtout un manque à gagner mais pas une perte sèche. Ce qui n’est pas le cas pour les autres qui, dès la mort de plusieurs sujets, peuvent exprimer des pertes pouvant avoir raison de leur business pour un bon moment.

Pour Aly Saleh Diop, ministre de l’Elevage et des Productions animales, c’est le virus H5N1 qui est mortel pour la volaille et qui fait des ravages. Mais le virus H9 et les autres variantes sont toujours là ad vitam aeternam, que ça soit ici, en Afrique, et dans le monde.