Fatick a changé de visage depuis l’avènement de Matar Ba à ladite mairie, en 2012, mais, comme beaucoup de villes de l’intérieur du pays, elle traine les pieds pour amorcer son développement. Quel est alors son projet le plus cher. « C’est d’attirer les investisseurs, répond d’un trait l’édile du Sine. Avec les taxes municipales, on ne peut avoir les moyens de nos ambitions. Avec les 25 hectares à aménager, on y travaille. Et l’environnement est favorable. Fatick est à 90 minutes de l’aéroport Blaise Diagne, non loin du Port de Foundiougne-Ndakhonga. Il y a aussi la transgambienne qui traverse Foundiougne pour aller à Saint-Louis. Et les terres sont là. On a une usine de biscuiterie qui tarde à démarrer, pareil pour l’usine de volailles. »

Le deuxième projet du chef de cabinet du président de la République, c’est d’avoir des enfants qui naissent à Fatick et y passent tout leur cycle, jusqu’à l’université pour ensuite trouver le travail si on a des usines. « C’est ce qui fait le développement d’une ville », a-t-il tranché lors d’un entretien avec Igfm, Dakar24.info, Record, Jolofsport.com et Bés Bi.