A l’issue des plénières, ce mercredi 31 mai, le président Macky Sall a bouclé le lancement du Dialogue national par une ferme volonté de garantir la solidité de la République. « Il y a une situation nouvelle dans notre pays où certains acteurs ont choisi de détruire la République. Face à un tel choix, mon devoir est de protéger la République quoi que cela puisse me coûter », a tranché le patron de l’APR. Qui soutient qu’on ne peut accepter que des personnalités soient menacées de mort, des maisons incendiées. « Cela n’est pas acceptable. Et cela ne le sera pas », a-t-il prévenu.

Le chef de l’Etat constate, aujourd’hui, que le Sénégal fait l’objet de critiques à l’international, avec une campagne orchestrée contre ses institutions. Et que s’il ne s’agissait que de sa personne, il pourrait se défendre parce qu’il sait le faire. Autrement, l’enjeu est d’avancer dans la vérité et dans le respect de la loi.

Macky Sall de révéler qu’à l’heure du Dialogue, un jeune a tiré sur des manifestants. Et de préciser que ce ne sont pas des forces de défense et de sécurité qui le font, puisque n’ayant aucun intérêt à le faire. Une façon de montrer que « dialogue, démocratie et paix commencent par le fait de faire respecter la loi et non de se dire : ‘œil pour œil, dent pour dent’. Cela ne se passe pas comme ça. Je vous invite à faire confiance aux forces de l’ordre ».