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L’édification d’un programme national pour l’entrepreneuriat demandée par le Président de la République en appelle à d’autres chantiers sous-jacents (par Cheikh Mbacké Sène)

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L’édification d’un programme national pour l’entrepreneuriat demandée par le Président de la République lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 12 avril 2023, en appelle à d’autres chantiers sous-jacents qui doivent être déblayés dans le sillage du projet.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL a compris ce que je défends depuis mon retour au bercail à savoir : l’édification d’une nouvelle génération entrepreneuriale comme unique salut pour résorber avec efficacité les problématiques du chômage et socioéconomiques liés à la nouvelle structuration démographique du Sénégal et à la récurrence des chocs exogènes.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de finaliser, avant fin mai 2023, le processus d’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’Entreprenariat (DERFJ, 3FPT, ANPEJ, APDA, FONGIP, PROMISE, FONAMIF, et les différents fonds pour l’entreprenariat féminin…). Il invite le gouvernement à aller vers l’édification d’un Programme National de Promotion de l’Entreprenariat. Mais pour y répondre de façon efficiente, il est clair que projet doit intégrer l’auto-entreprenariat pour l’inclusion par rapport à la corrélation problématique/solution. Ce qui devra plutôt donner un « Programme National de Promotion de l’Entreprenariat et de l’auto-entreprenariat » que le libellé susmentionné.

Mise à niveau législatif du cadre institutionnel

Ce projet est une belle occasion pour procéder au toilettage ou la mise à niveau de la « législation entrepreneuriale » sénégalaise avec l’intégration des « nouveaux modes » de financement : business angel, le crowdfunding ou financement participatif… Ce qui passe par la mise en place d’un « projet de loi sur les nouveaux modes de financement de l’entrepreneuriat et de l’auto-entreprenariat (j’y reviendrai dans une autre tribune de réflexion, par expériences comparées avec le Maroc).

Une nouvelle loi sur les nouveaux modes de financement permettra à l’État d’élargir les possibilités des entrepreneurs au niveau national (émergence de nouvelles plateformes de financement, nouvelles sources de placement des épargnes par le business angel…) et d’offrir au maximum de jeunes entrepreneurs, une chance de réussir via d’autres canaux d’appui. Il restera la question d’accès aux marchés pour la viabilité même de nos « jeunes pouces ». Là aussi, c’est un autre sujet connexe, mais ô combien important qui mérite non seulement qu’on s’y attarde, mais d’être bien encadré dans ce programme national en gestation. C’est rassurant de voir que le Gouvernement va dans le bon sens. A suivre.

Cheikh Mbacké SENE

Spécialiste de Communication, veilles et Intelligence économique

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