Comme une histoire qui se répète ! A quelques mois de la Présidentielle de 2024, comme en 2011, une grande partie de l’opposition et de la société civile a mis en place une plateforme dénommée F24.
Militant pour la démocratie et la défense des libertés, cette mouvance écarte toute idée de troisième mandat prêté à Macky Sall et exige la libération des détenus politiques, la cessation des interdictions de manifestations. Sans oublier la suppression des articles L 29 et L 30 et L57 du code électoral et de tous les artifices juridico-politiques, tels que le parrainage et les verdicts commandités, ayant empêché et/ou susceptibles de rendre inéligibles des prétendants à l’élection présidentielle de 2024 en dehors de règles établies de manière consensuelle.
Parmi les signataires, Ousmane Sonko (Pastef) dont le procès en appel contre Mame Mbaye Niang est prévu ce lundi 17 avril, ou encore Bougane Gueye Dany (Guem sa Bop), Déthié Fall (PRP), Aliou Sané (Y’en a Marre), par ailleurs vice-coordonnateur du F24.
Le premier acte de son plan d’action est la journée de mobilisation du 12 mai, au niveau national et à l’international.