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Kaolack : sensibilisation sur le 5e recensement général de la population et de l’habitat

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Les autorités administratives, territoriales, communautaires de la région de Kaolack ont été sensibilisés hier sur le programme du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5). En marge d’un Comité départemental de développement (CDD) sur la sensibilisation de dénombrement, à l’initiative du Service régional de la statistique et de la démographie (SRSD), présidé par l’adjoint au préfet du département de Kaolack, Aliou Sadji, les différentes parties prenantes ont mis en exergue les nombreux cas de blocage et de réticence souvent notés par les agents recensement.

D’après Ndiassé Wade, chef du SRSD de Kaolack, « depuis que le Sénégal s’est lancé dans un processus de RGPH-5, en 2011, les services du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont réalisé la cartographie et le recensement-pilote. La prochaine étape commence par la formation des superviseurs qui, à leur tour, vont former les agents recenseurs qui, au terme de leur formation, seront déployés sur le terrain pour aller recueillir des données auprès des ménages. Des données qui seront ensuite groupées, analysées et évaluées. Ce sont ces données-là qui permettront aux autorités politiques, économiques et aux partenaires au développement de disposer des données et des indicateurs qui vont servir au suivi et à l’évaluation des politiques de développement économique et social du pays. »

‘’Nous appelons toute la population à ouvrir leurs portes aux agents recenseurs pour une réussite totale du RGPH. Si ça réussit, c’est le Sénégal qui y gagne, parce que durant les dix prochaines années, toutes les politiques que nous allons mettre en œuvre seront appuyées sur les données qui vont sortir de ce recensement de 2023’’, a-t-il indiqué.

Pour une appropriation de ce RGPH-5, Ndiassé Wade, en plus des autorités administratives et territoriales qui se sont engagées à accompagner le processus, du début à la fin, compte s’appuyer sur les chefs religieux, relais communautaires, ‘Badiénou Gox’, Associations sportives et culturelles, groupements de promotion féminins, délégués de quartier et chefs de village.
‘’Tout repose sur la sensibilisation, une étape très importante dans le processus. S’il y a des réticences au niveau de la population, on n’arrivera pas à accéder aux ménages et à collecter des données sans lesquelles il ne peut y avoir d’information. Le recensement n’a rien de politique, c’est une question de souveraineté nationale, qui n’appartient ni au parti au pouvoir ni à l’opposition encore moins à la société civile. C’est vrai que nous sommes à quelques mois de l’élection présidentielle et nous avons un agenda très serré. Si la sensibilisation ne se passe pas très bien, ça risque de créer de l’amalgame et certaines personnes pourraient en profiter pour le gâter », a-t-il conclu.

Ndiaye Kébé BIAYE

Correspondant à Kaolack

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