Les acteurs du système éducatif des pays membres du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) ont été en conclave du 7 au 8 août 2023 dans la capitale du Saloum. Avec l’ensemble des inspecteurs de l’éducation, parents d’élèves, élus territoriaux et syndicats d’enseignants de la zone centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel), il a été question d’échanger autour de la CONFEMEN et autres programmes du ministère de l’Éducation nationale sur les résultats d’évaluation du PASEC 2019. Qui a permis d’enrôler au Sénégal 180 écoles avec au total plus de 7380 élèves testés dont 2880 en début de scolarité et 4500 en fin de scolarité. Le nombre d’enseignants enquêtés est de 1190.

« L’objectif de cette rencontre, c’est de voir à partir des résultats de cette évaluation comment se présente l’état du système éducatif sénégalais. À l’interne de chaque académie, on pourra voir comment se présente le fonctionnement dudit système, identifier éventuellement les difficultés auxquelles est confronté le système éducatif régional, de la sous-région. Une fois les difficultés identifiées, nous pourrons proposer des solutions paliatives qui vont profiter aux enseignants, élèves, l’environnement des enseignements apprentissages et le système d’évaluation », a rapporté Siaka Goudiaby, inspecteur de l’académie de Kaolack.

Prenant la parole, le conseiller technique du PASEC, Ousmane Diba, a souligné qu’il est important pour la CONFEMEN de prendre cette initiative d’accompagner les pays dans l’exploitation et la restitution des résultats du PASEC 2019. « La première évaluation du PASEC 2014 a permis aux pays d ‘identifier les lacunes du système éducatif mais les résultats n’ont pas été utilisés à la hauteur des attentes. Cette initiative sera reproduite pour PASEC 2019-2024 mais l’avantage c’est qu’il y aura un plan d’action et une feuille de route qu’on va mettre à la disposition des pays afin de leur permettre d’anticiper sur l’exploitation et l’utilisation du PASEC 2024 », a-t-il fait comprendre.

Ndiaye Kébé BIAYE

Correspondant à Kaolack