Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, atteinte à l’intégrité du territoire national, complot contre l’autorité de l’Etat, actes et manœuvres de nature à compromettre la paix ou à cause des troubles graves… Ce sont entre autres les sept incriminations, toutes liées au terrorisme, visées par le parquet dans l’affaire dite des cocktails Molotov.

Selon Libération, les 9 mis en cause ont tous été placés sous mandat de dépôt par le doyen des juges, en charge de l’information demandée par le ministère public. Les arrestations, menées par la Sûreté urbaine, ont commencé le 16 avril dernier à Malika. Avec Cheikh Omar Biteye, Amath Biteye, Abdourakhmane Mboup, Baye Mbaye Kane et Ahmadou Fofana, puis, au quartier Gold Sud, une certaine Khadija Diallo. Où 31 autres bouteilles de cocktails Molotov et 3 bouteilles d’huile en cours de préparation ont été retrouvées. Selon les renseignements reçus par la SU, ceux-ci prévoyaient d’utiliser cet arsenal en marge du procès en appel opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, leader de Pastef.

En fuite, Ousmane Sanya Badji, âgé de 37 ans et domicilié à l’Unité 2 des Parcelles Assainies, a été retrouvé à Kounoune. Après Ousmane Badji et Mouhamadou Bachir Dramé dit Capo, Ndeye Awa Diop, responsable Pastef à Keur Massar, a été la dernière personne à être arrêtée. En cause, un échange téléphonique dans lequel Cheikh Omar Biteye lui demande une somme de 4 millions FCfa pour les «groupes» de Keur Massar et de Guédiawaye.