En conclave ce lundi à Kaolack, au jour de la célébration de la journée du travail, le Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) s’est penché sur les problématiques de leur secteur. Après une année d’activités, la section régionale a noté des points de satisfaction mais également des points à reformuler pour l’adapter aux besoins. « C’est la raison pour laquelle le SATSUS s’est mis en deux groupes. L’un est allé à Dakar pour rejoindre la centrale CNTS-FC pour célébrer le 1er mai, l’autre pour cette journée de réflexion organisée ici à Kaolack », a expliqué Farba Ibrahima Ndiaye, secrétaire général national du SATSUS.
Il a aussi annoncé une nouvelle lutte, démarrée depuis plus d’un mois, après un pré-avis de grève sur une plateforme revendicative de 4 points. « Après plusieurs relances, il n’y a pas eu de réponse des autorités. C’est une obligation qu’on ait des réponses de leur part même si elles ont un calendrier politique qui les intéresse plus que la vie de la population », a-t-il déploré.
Les questions tournent autour de l’effectivité du reclassement, après une formation faite pour compléter certains gaps au niveau de la hiérarchie A2 ; l’âge de la retraite. « Nous souhaitons que l’âge de la retraite soit ramenée à 65 ans car nous avons vu que même les retraités dans certaines spécialités sont re-contractualisés par le ministère et certains ont même fait 10 ans après leur retraite. Donc, pourquoi ne pas pousser l’âge comme ils l’ont permis aux corps médicaux. Cela permettrait d’avoir les ressources humaines nécessaires pour promouvoir des soins de qualité. L’autre aspect, c’est par rapport à l’encadrement juridique. En dernier lieu, les indemnités et le traitement des rémunérations », a-t-il signalé.
Ndiaye Kébé BIAYE
Correspondant à Kaolack