Les ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle viennent de sortir un projet d’arrêté ministériel portant réglementation des frais d’inscription et études dans les établissements d’enseignement et de la formation professionnelle et technique. Ainsi, il est noté dans l’article 2 que les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire. Le même article fixe les frais d’inscription à 3000 FCfa dans les établissements d’enseignement public moyen et secondaire général. Toutefois, il est précisé qu’ils peuvent être portés à 5000 FCfa au maximum sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
Les inscriptions ont aussi connu une baisse et ramenées à 5000 francs. « Nous trouvons cela normal parce que tenant compte de la cherté de vie pour la plupart des chefs de ménage. Avoir 5 voir 6 enfants au niveau du moyen secondaire et devoir les inscrire en plus des fournitures peut être difficile. Mais le seul problème, c’est l’accompagnement de toutes ces mesures par la tutelle, surtout par les conseils départementaux qui devraient mouiller le maillot pour faire face à certains maux qui impactent le bon fonctionnement des enseignements apprentissages. Partout, le constat est unanime, c’est des écoles non désherbées pour certaines et pour d’autres la présence des eaux de pluies », a dénoncé Abdoulaye Dia, le chargé de suivi des revendications au niveau du syndicat d’enseignants UDEN. Et d’inviter le gouvernement à accompagner les écoles dans leur fonctionnement.
« Si vous prenez le cas des écoles élémentaires, il n ‘y a pas d’inscription. Ce sont des parents qui s’entendent sur un montant pour le fonctionnement du comité de gestion de l’école. Donc, ces écoles élémentaires avec le PAQUET, on leur avait octroyé des subventions mais ça n’arrive à destination. Beaucoup d’établissements ont des problèmes d’électricité ou d’eau. Toutes ces charges reviennent au corps enseignant. Nous prônons que ces mesures soient appliquées à la lettre », a-t-il plaidé en marge d’un point de pressé ce vendredi.
Ndiaye Kébé BIAYE
Correspondant à Kaolack