Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné ce 2 avril la frappe imputée à Israël qui a tué sept travailleurs humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen à Gaza lundi. La Pologne, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne et les États-Unis ont également réagi. Le porte-parole de l’armée israélienne promet l’ouverture d’une enquête. Benyamin Netanyahu admet une frappe israélienne « non intentionnelle ».
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné lundi la frappe israélienne qui a tué sept travailleurs humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen à Gaza, réclamant l’ouverture d’une enquête. « Je condamne cette attaque et je réclame qu’une enquête soit lancée au plus vite, a-t-il écrit sur X. En dépit de toutes les demandes pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires, nous continuons à voir des innocents tués », a ajouté M. Borrell.
« Nous avons le cœur brisé et sommes profondément troublés par la frappe », a déclaré sur le réseau social X (ex-Twitter) la porte-parole du Conseil de sécurité nationale aux États-Unis, Adrienne Watson. « Nous exhortons Israël à promptement enquêter sur ce qu’il s’est passé », a-t-elle ajouté.
De son côté, le Royaume-Uni attend d’Israël « des explications transparentes et complètes », a déclaré mardi le chef de la diplomatie britannique David Cameron. « Il est essentiel que les travailleurs humanitaires soient protégés et capables d’effectuer leur mission », a affirmé le ministre des Affaires étrangères sur X, ajoutant que Londres était en train de vérifier l’information selon laquelle « des ressortissants britanniques » feraient partie des victimes, employées par l’ONG World Central Kitchen.
La même demande d’explications émane de la Pologne, par son ministre des Affaires étrangères. Parmi les sept travailleurs humanitaires de l’ONG se trouvait un Polonais. « J’ai personnellement demandé à l’ambassadeur israélien Yacov Livne des explications d’urgence. Il m’a assuré que la Pologne recevrait bientôt les résultats d’une enquête sur cette tragédie », a indiqué Radoslaw Sikorski sur le réseau social X, ajoutant que Varsovie prévoyait de mener sa propre enquête.
Rfi