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État de santé de Sonko : l’énième alerte

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Me Ciré Clédor Ly a donné des nouvelles de l’opposant Ousmane Sonko, en détention à la prison de Sébikotane depuis le 31e juillet pour appel à l’insurrection et autres avant d’être admis au Pavillon spécial après une grève de la faim. Il rappelle que le leader de Pastef en est à son « 17e jour d’abstention volontaire de toute alimentation et 5e jour de refus de tout soin médical, mettant l’Etat du Sénégal face à ses responsabilités ».

« Son état se détériore de plus en plus et c’est d’autant plus préoccupant qu’il avait été envisagé de le sortir de l’hôpital la journée du lundi 14 août, alors que cliniquement il était plus mal portant que lorsqu’il a fallu organiser sa prise en charge par un hôpital de la place. Le plus inquiétant est le détournement de procédure qui a permis de criminaliser un dossier Correctionnel l’usage de qualifications abusives qui ôte toute sécurité juridique aux citoyens qui peuvent être victimes de cette pratique », a commenté la robe noire.

Et d’ajouter : « La raison a déserté les esprits, la loyauté, les plumes d’hommes de lois. Les cœurs se sont endurcis et des hommes se prennent et se comportent comme des dieux , oubliant la précarité de tout pouvoir et de toute âme qui vit. Il est temps de se ressaisir, de décrisper cette situation qui détruit un peuple qui ne le mérite pas. Une situation qui décrédibilise les institutions, cultivent et entretient la haine et le ressentiment. La prison utilisée comme arme en politique, est une arme non conventionnelle qui fausse le jeu démocratique. Sortir le président Ousmane Sonko de l’hôpital dans l‘état où je l’ai laissé le 14 août, c’est endosser la responsabilité d’une non assistance de personne en danger. »

À l’en croire, la détention du maire de Ziguinchor est perçue comme une injustice et une gangrène dans le système qui achève la mise à mort de l’Etat de droit et de l’Etat démocratique. Et que sa libération immédiate devrait être une exigence de la communauté internationale qui est garante du respect par les États signataires du Pacte, de leurs obligations internationales. « Tous les détenus politiques au Sénégal doivent être libérés. C’est une exigence sociale. Des innocents emplissent les prisons pour des raisons politiques. Les cabinets des juges d’instructions explosent et manquent de tout en ce mois d’Aout sauf de formulaires de mandats de dépôt. Il est temps de se ressaisir », a signifié Me Ciré Clédor Ly.

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