La cyberattaque dont les sites du gouvernement ont été victimes est à prendre au sérieux. Selon les spécialistes du secteur, les conséquences peuvent être énormes et l’Etat devrait renforcer la sécurité de ses systèmes informatiques. Pour Cheikh Bakhoum, directeur général de Sénégal Numérique, des tentatives d’attaque, on en subi une centaine, voire plusieurs centaines par jour et cela, toute l’année. « Un site internet inaccessible ou difficilement accessible laisse à penser que l’attaquant a pu prendre le contrôle du serveur. Il s’agit, ni plus ni moins, d’actions de sabotage aux relents politiques, accompagnées d’une communication tout autant politique. Mais il y a des améliorations à mener de notre côté pour ne plus subir cela et nous y travaillons quotidiennement avec nos équipes », a-t-il assuré.
Après l’inaccessibilité de quelques sites de ministères, une cellule de crise a été installée et les ingénieurs ont pu faire le diagnostic nécessaire et apporter les solutions techniques appropriées en moins de 4 heures de temps. M. Bakhoum jure que le système d’information n’est pas vulnérable, même si aucun système n’est infaillible.
L’Obs