Le défenseur central de Be Sport Académie, Serigne Fallou Diouf, a été l’un des acteurs majeurs du sacre du Sénégal à la CAN U17, en Algérie. Auteur du penalty égalisateur lors de la finale contre le Maroc (2-1), le rock des Lionceaux est revenu sur les émotions ressenties avant de le tirer. «J’ai eu des pensées positives pour me motiver davantage. Mais j’étais confiant», a-t-il dit dans L’Obs.

Passé par l’école de foot de son quartier, Nord-Foire, avec coach Babacar Sarr, Académie Foot à la Cité Dammel, Galaxie Foot, il a suivi son coach, Jeannot, à Be Sport. Il a été repéré par le sélectionneur Serigne Saliou Dia lors d’un match de coupe du Sénégal contre Teungueth FC avant de jouer la finale du tournoi de l’UFOA A, en Mauritanie.

Serigne Fallou Diouf a aussi raconté comment il a grandi avec le Mouridisme. « J’ai cela dans le sang. En 2000, sous les recommandations de Serigne Saliou Mbacké, mon père créa le premier ‘Dahira’, cercle religieux, du quartier. Ma mère, Sokhna Aminata Mbacké, est la fille de l’actuel Khalife, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Donc, je n’ai fait que suivre un chemin tracé. D’où le surnom de ‘Baye Dieuwrigne’. Je fréquente beaucoup de ces cercles religieux, d’où ces photos que l’on voit sur les réseaux sociaux. Ce qui fait que je déclame les ‘Khassaïdes’ (poésie religieuse de Serigne Touba) à chaque fois que j’en ai l’occasion. D’ailleurs, j’ai pris l’habitude de le faire avant chaque match. Et c’est ce que je récitais au moment d’aller tirer les penalties», a révélé le défenseur qui avait auparavant effectué des tests en Turquie et en Italie.