Le contexte socio-politique est tel qu’il est nécessaire de le décanter. « A moins qu’on veuille un chaos pour renvoyer les élections présidentielles de février 2024 ». L’alerte est de Boubacar Camara, leader du Parti de la construction et de la solidarité (PCS Jengu) et candidat déclaré de la Présidentielle. Il a chargé les personnalités d’intervenir pour remédier à cela. Car, pour l’invité du Grand Jury, sur la Rfm, cela va au-delà du cas de l’opposant Ousmane Sonko, mais c’est un problème de droits et de libertés. La preuve, la plateforme F24 dont il est membre ne peut même pas organiser une manifestation ni se réunir dans leur siège. « On pousse les gens à la mort », a-t-il regretté, constatant que le pouvoir, à cinq mois de l’échéance, n’est pas capable de se trouver le candidat d’un parti (APR), sans organe, qui n’a jamais tenu d’Assemblée générale.

Le directeur général adjoint des Douanes du Bénin d’inviter le président Macky Sall à se rectifier. Vu qu’il avait posé les actes en respectant la limitation des mandats. « Il doit sortir par la grande porte même si cette porte se rétrécit chaque jour », a-t-il relativisé non sans inciter le pouvoir comme l »opposition à faire des chartes dans un contexte civilisé. Avec les tensions dans les pays de la sous-région, le Sénégal ne doit pas prêter le flanc, a-t-il averti. D’autant qu’avec le gaz et le pétrole, il y a des potentialités pour développer le pays rapidement, augmenter la richesse des populations. Pour finir, Boubacar Camara plaide pour le travail, à mettre de l’ordre. Sinon, dit-il, les élites politiques vont transformer l’Etat en machine à sous et casser de l’opposant.