Intercepté le 28 mai dernier à Koungheul, le leader de Pastef était retenu chez lui, à la Cité Keur Gorgui, jusqu’à hier. Selon Libération, les avocats d’Ousmane Sonko, qui avaient fait constater cet état par huissier de justice, ont saisi le premier président de la Cour suprême.

Dans un « référé liberté » déposé le 9 juin dernier, ils demandent à la Cour suprême d’ordonner « en urgence » l’enlèvement des barricades érigées autour du domicile du maire de Ziguinchor mais aussi le retrait des forces de l’ordre.

Dans la même requête, les conseils souhaitent la restitution des effets saisis sur Sonko au moment de son interpellation par une équipe mixte du GIGN et de la BIP. Il s’agit du véhicule de marque Toyota, de ses téléphones, d’un révolver, d’un permis de port d’arme, d’un Mac Book pro et de la somme de 2 millions de francs Cfa.