Le nouveau président de la République qui dit connaître les « succès et les échecs » de ses devanciers estime que c’est le Sénégal qui a gagné le 24 mars, jour de l’élection présidentielle qui l’a porté au pouvoir. Après avoir prêté serment devant les sages du Conseil constitutionnel, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a soutenu que les résultats de ce scrutin expriment un « profond désir de changement systématique ».

« Le peuple s’est engagé dans la voie d’un Sénégal juste et prospère dans une Afrique en progrès. Je travaillerai à la préservation de la paix et à la cohésion nationale. Je garderai à l’esprit que notre ressource la plus sérieuse est la stabilité », a-t-il relevé, promettant de travailler autour d’un « projet national et fédérateur vers un futur serein ». Il s’engage à inspirer un « culte du travail, l’éthique dans la gestion et la discipline, l’amour de la patrie… »

Sur le plan africain, le chef de l’Etat mesure l’ampleur des défis sécuritaires et autres qui les obligent à plus de solidarité, plus de développement et de bien-être. Une occasion pour réaffirmer l’engagement du Sénégal à l’effort de paix et à la stabilité du continent. Rassurant les pays partenaires, il ajoute que le Sénégal, sous son magistère, sera un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée ». Après avoir tenu de telles promesses, Bassirou Diomaye Faye a, un à un, salué ses invités de marque dont la dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement avant de se diriger au Palais pour prendre le témoin de Macky Sall.