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BAL4HER : le basket au coeur de la lutte contre les Violences basées sur le genre

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La violence basée sur le genre est considérée comme l’une violations de l’homme les plus étendues. Un phénomène qu’il faut contrer par des actions concrètes de sensibilisation. La Basketball Africa League a engagé le combat à travers BAL4Her et son Workshop organisé à Saly en marge d’un camp regroupant les meilleures U23 du continent. Il a été question pour Mariétou Dia, consultante en Genre et Droits humains, de sensibiliser les basketteuses. Très réceptives, elles ont tour à tour étalé leur compréhension des choses. À savoir que l’équité de genre revient, après tout, à être juste envers les hommes et les femmes dans la distribution des ressources et des avantages. Cela implique reconnaître les inégalités et nécessite de prendre des mesures qui permettent d’avancer vers l’égalité des femmes et des hommes.

Les notions de base comme la différence entre sexe et genre, les conditions physiques, chromosomes et organes génitaux, la différence physique et biologique ont été revisités.

À la base, pour la consultante, l’égalité de genre signifie que les hommes et les femmes bénéficient du même statut d’un point de vue politique, social, économique et culturel. Il n’y a égalité que lorsqu’ils ont les mêmes droits, les mêmes chances et le même statut. Ce terme désigne l’égalité des droits, des responsabilités et des chances des femmes et des hommes. Seulement, égalité ne veut pas dire qu’ils deviendront identiques, mais plutôt que les intérêts, les besoins et les priorités des femmes et des hommes auront le même poids dans la planification et l’allocation des ressources. Les basketteuses ont donné une idée de l’harcèlement, des stéréotypes que perpétuent les expressions culturelles et qui limitent les choix de mode de vie et les options.

Abordant les violences basées sur le genre, Mariétou Dia, s’adressant aux basketteurs, a ciblé des cas pratiques comme Mbarou, 18 ans, qui se fait tout le temps bousculer par le coach ou Amy, 17 ans, dont la mère refuse refuse de la laisser exercer ce qu’elle aime car elle est une fille. Les différentes étapes de la divulgation des cas de VBG ainsi que le circuit de référencement pour les victimes/survivantes de la violences ont également été scrutées.

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