La deuxième édition de la conférence religieuse des femmes de la mouvance présidentielle de Kaolack commune a été organisée ce samedi à la Maison des hôtes de Médina Baye, sous la houlette de la députée Awa Guèye. Avec pour thème : « Réussir l’éducation des jeunes face aux menaces du digital, défi pour les femmes musulmanes ». Le conférencier Cheikh Baye Cissé Ibn Cheikh Bassirou Cissé leur a expliqué les méfaits et les bonnes choses qui sont sur Internet. « En tant que femmes, en tant que musulmanes, nous avons bien écouté le conférencier et nous allons porter le plaidoyer à travers la sensibilisation de nos enfants pour une bonne utilisation des réseaux sociaux. C’est l’occasion pour moi de faire un appel à la jeunesse sénégalaise pour leur dire qu’ils ont une responsabilité devant l’histoire. Que, demain, ils vont rendre compte à leurs enfants, à leurs petits enfants. Je suis convaincue que cette jeunesse ne souhaiterait pas dire à ses enfants qu’elle fait partie des auteurs des saccages, des pillages et de ceux qui ont brûlé des maisons, de passer leur temps à insulter les institutions et les chefs religieux », a relevé la présidente des femmes de Benno Bokk Yaakaar dans le Saloum.

Et d’insister : « Je suis convaincue que cette jeunesse serait très fière de dire à leurs enfants qu’elle fait partie de ces auteurs qui ont contribué à la construction économique du pays, qui ont participé à l’éducation, à la formation, à la promotion de nos institutions. »

Concernant le procès en diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, elle estime que la justice a pu montrer à la face du monde que le premier cité ne dit pas la vérité. « Il a dit devant tout le monde qu’il avait des preuves sur l’affaire de PRODAC. Au dernier jour, non seulement il ne s’est pas présenté mais ses avocats ont bouté la salle d’audience. Jusqu’à présent, nous attendons ses preuves mais rien est sorti. C’est l’occasion de dire à la jeunesse de cesser de suivre les gens qui passent leur temps à ne pas dire la vérité. Parce que dire la vérité est l’un des piliers de l’Islam. Un leader qui ne dit pas la vérité ne mérite pas de diriger notre pays. Notre pays doit être dirigé par les hommes de valeur », a clamé la députée.

Cette conférence a été un moment de communion qui prouve que « l’heure n’est pas aux querelles inutiles, à la diversion, mais à la synergie d’actions ». « Parce que, dit-elle, nous avons un défi à relever et qui consiste à élire le président Macky Sall en 2024 dès le 1er tour. »

Ndiaye Kébé BIAYE

Correspondant à Kaolack