D’une accusation de viols répétés et menaces de mort, on est arrivé à une condamnation à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse. Un revers pour la masseuse Adji Sarr qui a traîné le nom du leader de Pastef. D’après L’Obs, ce dernier, à son tour, pourrait l’accuser de diffamation et dénonciation calomnieuse. Mais à en croire Me Ousmane Thiam, avocat à la Cour, cela est tout simplement impossible. Car il ne s’agit pas ici de citation directe. Ce qui veut dire que c’est le procureur qui poursuit et non Adji Sarr.
Professeur de Droit pénal, Ndiack Fall a un avis contraire. « Ousmane Sonko peut intenter une action en dénonciation calomnieuse, puisque les chefs d’accusation de viols et menaces de mort n’ont pas été retenus par le Tribunal », explique-t-il. Du côté des avocats de l’ex inspecteur des Impôts, une décision dans ce sens n’a pas encore été prise hier soir. La réunion de ce vendredi pourra décider de la suite à donner à l’affaire.