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Accident de bus à Louga : ce que déplore le ministre de l’Intérieur

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A côté de ses collègues Mansour Faye (Transports terrestres) et Samba Ndiobène Ka (Développement communautaire), le ministre de l’Intérieur a été au chevet des victimes de l’accident intervenu ce mercredi matin à Ngueune Sarr, près de Louga. Un bus de transport en commun en provenance du Nord s’est renversé et a fait 22 morts sur le coup. 2 autres décès ont été enregistrés après leur évacuation du structures sanitaires des environs.

76 places au lieu de 60

Antoine Félix Diome a commencé par présenter ses condoléances, au nom du président Macky Sall, du Premier ministre, Amadou Ba, et de l’ensemble du gouvernement. « C’est un accident tragique avec un lourd bilan : 22 décès sur site et 2 autres aux hôpitaux de Louga et Saint-Louis.. Il y a eu 52 blessés. Je déplore qu’on note un surnombre de passagers. Sur la carte grise, c’est 60 personnes. Mais, après décompte, On s’est rendu compte qu’il en a eu 76. Même si le bus ne roulait pas de nuit puisqu’ayant passé la nuit à Richard-Toll, conformément aux mesures, on déplore le surnombre. Il faut donc revoir cette question. Lors des visites techniques, on enlève les « versailles ». Une fois le contrôle fait, on note, pour le déplorer, que ces strapontins sont remis et cela occasionne un surnombre de passagers », se désole-t-il.

« Plus de fermeté »

L’autre négligence signalée par Antoine Diome est le transport d’enfants. 4 parmi les 24 victimes sont des enfants. « Ce qui s’explique en partie par le manque de respect des normes en la matière. La mauvaise habitude est de mettre l’enfant sur soi. Ce qui n’est pas normal », a pointé le ministre.

En janvier dernier déjà, un accident tragique à Sakal avait son lot de mort, à côté de celui de Sikilo. Et on dénombrait une soixantaine de morts. A la suite de cale, 23 mesures ont été prises par l’Etat à l’issues du conseil interministériel. M. Diome de laisser entendre qu’entre hier et aujourd’hui, la Gendarmerie de la Zone Nord a procédé au contrôle de 791 véhicules, pour 16 immobilisations. « C’est dire que c’est un travail continu que nous devons poursuivre en rapport avec les acteurs du secteur. » Même s’il constate une baisse des accidents est constaté depuis lors, le travail devra se poursuivre avec plus de fermeté.

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