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«A la place de Thiendella Fall, j’aurai choisi la loi» (ancien DAF)

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Directeur de l’autonomisation des fichiers (DAF) entre 1999 et 2012, Habib Fall s’est prononcé, sur Pressafrik Tv, sur les conditions de radiation d’un électeur des listes électorales. Cas d’école, Ousmane Sonko.

« Si le ministère de la Justice dispose de la condamnation définitive, il envoie à la DAF un courrier qui fait référence à un jugement bien précis. À partir de ce moment, la DAF exécute et une liste de la radiation est adressée au ministère de la Justice et aux autorités administratives. Pour le cas de Sonko, il n’y a pas de jugement définitif. Donc, on ne peut le radier sur la base des poursuites. Il n’y a pas besoin d’être spécialiste pour le savoir et le dire. Le jeu de ping-pong entre l’administration, la justice et les avocats de l’opposant ne devrait pas exister. Il y a la hiérarchie et la loi. Et la seconde est permanente alors la première est fugitive. Alors, l’officier qui est entre les deux doit choisir entre répondre à la hiérarchie ou la loi, voilà le dilemme. »

M. Fall estime qu’il ne faut pas s’en prendre au directeur de la DGE, Thiendella Fall, qui a refusé de donner des fiches de parrainage au mandataire de Sonko malgré la décision de justice du tribunal de Ziguinchor ordonnant sa réintégration dans les listes électorales. Il le considère d’ailleurs comme un inspecteur général de police brillant et compétent, qui obéit aux ordres. « Mais ce n’est pas la bonne solution parce que la hiérarchie va disparaître dans quelques temps. Peut-être qu’il ne veut pas perdre son poste. Je ne suis pas sûr. A sa place, j’aurai respecté la loi », a-t-il renseigné.

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