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Grand-Yoff : une bande de trafiquants de drogue condamnée à 2 mois de prison ferme

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Comme dans un film. Selon Libération, le 20 mars dernier, les éléments du commissariat de Grand-Yoff avaient reçu l’information selon laquelle un groupe de jeunes s’adonnaient à un trafic intense de drogue aux abords du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Munis de cette information, les hommes en tenue se sont déplacés sur les lieux. Appréhendés, les mis en cause ont opposé une résistance farouche aux limiers au point qu’une bataille rangée s’est produite contre toute attente. Les policiers tentant de mettre le grappin dessous sur leurs vis-à-vis. Il s’en est suivi un accrochage qui a duré des minutes. Jean Claude Mendy, Mouhamed Thially, Assang Diang et Moussa Nang puisque c’est dont il s’agit, ont été interpellé au moment où d’autres membres de la bande ont pris la poudre d’escampette pour s’évaporer dans la nature. Dans leur furie inqualifiable devant la force de l’ordre, ils ont exercé des actes de vandalisme sur le camion de la police qui s’est retrouvé cabossé après la scène. Poursuivis pour rébellion, outrage à agents dans l’exercice de leur fonction, destruction de biens publics et violences sur agents de la force publique et actions diverses, les détenus qui ont maintenu leurs allégations faites à l’enquête préliminaire, ont réitéré leurs positions hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où ils été jugés, reconnus coupables et condamnés à 2 mois de prison ferme chacun. Selon le parquet, si des policiers peuvent être attraits à la barre pour exactions dans l’exercice de leurs fonctions, les détenus doivent payer pour leurs actes.

«Ces faits ne doivent pas être impunis. Si la police est attaquée, demain, la gendarmerie et après ce sont les magistrats. Nous sommes dans une république. La justice privée ne doit pas prospérer. Je sollicite qu’il vous plaise de les condamner à une peine exemplaire qui permettra de leur faire regretter les actes qu’ils ont commis à l’encontre des policiers». Avant de requérir l’application de la loi, le maitre des poursuites a estimé que les faits sont constants. Quant à l’avocat de la défense, les détenus étant des délinquants primaires, il a sollicité la clémence. « Ce sont des gamins nés entre 1990 et 2000. Ils ne sont pas matures. Ils sont à peine sortis de la majorité. Nous étions au mois de Ramadan et ils n’étaient pas dans un esprit d’affronter les policiers. Je demande une application bienveillante de la loi», a-t-il plaidé d’après Libération.

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