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Réponse à Moustapha Diakhaté, ex député : « L’homosexualité est tolérée au Sénégal » : Ousmane Sonko immole encore la vérité

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D’abord le cadre et lieu : Qui ose si ce n’est le leader patriote s’aventurer à l’université avec aise au point d’oser y faire un speech… Depuis presque dix ans aucun ministre, chef d’Etat, leader d’opinion n’a osé mettre le pied dans le campus pédagogique de l’UCAD… Courage donc au PM… et pourtant c’est un haut lieu du lux – la lumière. Avec les speeches d’hier, c’est l’université qui retrouve sa vocation originelle, un espace du débat et c’est à l’honneur de toute la communauté universitaire.

Son port vestimentaire authentiquement africain, le PM ou si vous voulez le Président du PASTEF a osé ce que nos hommes politiques ne font plus tant ils sont emprisonnés dans le politiquement correct : hier à l’UCAD, le discours politique s’est réconcilié avec le courage, sur tous les sujets, problématiques, centres d’intérêt nous savons au moins sa position et sa doctrine, donc il est aux antipodes du leader calculateur… il garde toute sa spontanéité et son franc-parler.

Les partenariats équilibrés Nord-Sud, la géopolitique Est Ouest ou Nord Sud, l’émigration, les diktats de bretton woods, les contraintes du multilatéralisme déséquilibré, l’intégration sous-régionale et africaines, le grand Sud, la monnaie et le nouvel ordre commercial international avec le dumping des changes, l’Afrique post-coloniale la transition énergétique et l’émergence de l’intelligence artificielle. C’est quasiment un speech global bien articulé et prononcé avec le cœur.

Ceux qui comme vous, Mr l’ex député – sans métier ni profession – ont juste retenu les entre-parenthèses sur les déviances sexuelles montre à quel point que les politiciens ou certains d’entre eux n’arrivent plus à changer de logiciel…et c’est triste ils sont dans les caniveaux et n’entrevoient même plus le Lux même dans le campus du LUX mea LEX. C’est un discours fondateur à tout point de vue et c’est à l’honneur de notre pays.

Tous les sénégalais se reconnaissant sur les arguments que le PM a étalés devant son hôte du jour dans cette salle où l’énergie de la jeunesse illumine l’étincelle encore pétillante du fondateur du laboratoire Carbone 14 feu Professeur Cheikh Anta DIOP.

Si vous persistez dans le débat sur les déviances sexuelles, c’est parce que vous n’avez pas le niveau et l’intelligence pour appréhender la profondeur et la quintessence des échanges entre Mr MELENCHON et Mr SONKO… Hélas nos politiciens – comme vous -doivent se mettre à niveau pour oser les problématiques socio-économiques, géostratégiques, énergétiques, monétaires, sociétales, et même civilisationnelles et même pour ça, il faut avoir le CV et le niveau ; ce qui n’est pas le cas des nos politiciens mange- mil.

Nos politiciens mange–mil ne se rendent même pas compte que l’heure des privilèges, des prébendes, sinécures, des enveloppes venant du Palais, des attributions de terrain, des visites nocturnes dans le palace et des transferts d’une Première dame, tout ça, c’est fini, c’est la rupture et ceux qui tardent à le réaliser, malheureusement, souffriront. C’est fini les politiciens riches sans CV qui ont fini de squatter les salles de rédaction faisant de l’invective, de la provocation et de l’insulte leur fond de commerce. C’est révolu tout ça.

Le débat sur l’homosexualité est un débat sociétal sur lequel plane un consensus qui transcende l’autorité d’un Président et les attributions d’un Premier Ministre. Il est donc inutile voire vain d’en faire un sujet de débat, seuls les déchus de l’ex régime, aigris d’une défaite électorale historique et reliques politique de pratiques bannies par l’opinion surfent encore sur ce débat auquel tous les Sénégalais ont fini de se faire une conviction forte, presque religieuse pour ne pas dire une ligne de démarcation. Votre démarche est peine perdue, vous n’allez pas nous imposer un débat LGBT dans ce pays. Le Sénégal a d’autres préoccupations notamment l’école, la santé, la gouvernance, le chômage…

Dorénavant, la nouvelle classe politique discute des vraies problématiques qui font avancer notre pays, notre Nation qui veut rompre avec la pauvreté, la régression sociale et la domination étrangère, nous n’avons aucun complexe par rapport à l’occident au point de faire du débat sur l’homosexualité l’alpha et l’oméga d’une carrière politique.

Tout en encourageant le Président du PASTEF pour son speech qui nous a tous galvanisés, je lui demande d’engager rapidement les travaux pour un amphithéâtre digne de ce nom de quelques 5 000 à 10 000 places au sein de l’UCAD, une salle de dernière génération apte à accueillir ses prochains hôtes au sein de la première université francophone d’Afrique. Dans un pays où un TER est surfacturé à 700 milliards FCfa, un BRT surfacturé à 420 milliards, il n’est pas exagéré d’exiger un amphi digne des grands moments de donner et de recevoir comme hier.

Moustapha DIAKHATE

Expert en Infrastructures

 

 

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