Serigne Saër Fall était face au juge de l’immigration hier dans le New Jersey (USA), après plusieurs mois de détention.
Selon Les Echos, suspecté dans l’affaire du bus Tata incendié à Yarakh en marge des manifestations pro Sonko, il avait fui en Mauritanie. Il s’était ensuite procuré un passeport de ce pays voisin avant de se rendre aux Etats-Unis où il fut arrêté. Durant deux tours d’horloges, les avocats ont plaidé pour le maintien ou pour l’extradition du sieur Fall.
Me Craig Relles, l’avocat de la défense, a insisté sur le fait qu’une fois rapatrié, il serait vu comme un terroriste et cela a aussi des conséquences, même dans son insertion socio-politique. Un argument balayé par le département de l’Intérieur qui, s’appuyant sur le changement de contexte politique au Sénégal, a demandé son extradition. Car, dit-il, il n’y a plus de risque pour lui suite à la loi d’amnistie et, d’autre part, le Pastef où il milite est au pouvoir. Verdict le 2 mai.
