Leader de l’Union pour la République (UPR), Me Doudou Ndoye a déclaré, en âme et conscience, que le président Macky Sall, après 2012 et 2019, « se voit interdire par la Constitution d’exercer un troisième mandat » en février 2024.
S’exprimant ainsi à l’émission Grand Jury, sur la Rfm, la robe noire rappelle qu’il y a eu des pays et même au Sénégal où il semblait que le troisième mandat était interdit, soit par le texte ou par la doctrine constitutionnelle. Comme c’est le cas aux USA où cela respecté depuis Georges Washington. Cela n’a plus été le cas en Côte d’Ivoire avec Alassane Ouattara. Une occasion pour dire que si les gens respectent la Constitution, seul le Conseil constitutionnel peut avoir une interprétation, appliquée et applicable. « Attendons donc que le Conseil constitutionnel se prononce si jamais il dépose sa candidature », a-t-il avancé.
Il n’empêche, l’ancien ministre de la Justice a affirmé que « si Macky Sall est prêt à se représenter, il est prêt à le soutenir s’il s’engage à modifier la Constitution ». Comme la dénomination, « République du Sénégal », qu’il considère comme une fausse expression qui donne l’impression que le Sénégal est un enfant de la France constitutionnellement. Sur ce, il supplie les candidats de parler des institutions publiques, d’être des présidents pour le peuple et non pour eux-mêmes.