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Poste d’arrière droit : Krépin Diatta, l’acceptation du rôle

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« Pourquoi tu joues arrière-latéral ou piston maintenant alors qu’il n’y a pas mieux que toi au milieu de terrain ? Il ne faut pas l’accepter ! » Devoir subir ce genre de remontrances de la part d’un entourage loin des réalités du haut niveau peut être une purge pour un footballeur. Pourtant, en football moderne, il est possible de se mettre évidence à tous les postes. Il suffit d’accepter de coulisser selon les circonstances du moment ou pour le reste d’une carrière. C’est ce que semble comprendre Krépin Diatta, milieu très technique repositionné en arrière ou piston. En club puis en sélection.

Après des débuts délicats, il joue le jeu et ce rôle lui va à merveille. Le début de cette 34e Coupe d’Afrique des nations est là pour le démontrer. Auteur d’un match correct contre la Gambie (3-0, 1ère journée), le sociétaire de l’AS Monaco a confirmé hier devant le Cameroun (3-1, 2e journée). Il fait ainsi partie des meilleurs hommes d’Aliou Cissé qui ont qualifié le Sénégal en huitièmes de finale. Rien à voir avec ses prestations en deçà des attentes au Mondial 2022, au Qatar.

« Je garderai même les buts si… »

« Je ne me prends pas la tête », évacue le concerné. Il ne se la prend plus, devrait-il dire. « Jouer arrière droit, ce n’est pas ma position préférentielle. Mais je le dis souvent, c’est l’équipe qui passe avant toute chose. Je garderai même les buts si on me demande de le faire. Je mets le Sénégal au-dessus de tout. On ne doit pas lever le pied. On est qualifiés mais on doit aller à 300% », a-t-il expliqué.

Signe de son adaptation, Krépin réussit désormais ses centres en cordeau tout en confortant son entente avec le milieu excentré Ismaila Sarr. Une aubaine pour le coach des Lions qui n’en demandait pas moins. De bon augure pour la suite de la compétition où tout le monde est appelé à remplir ses taches, fussent-elles moins clinquantes.

 

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