Les transporteurs du secteur interurbain ont milité en choeur auprès de l’État pour le renouvellement de leur parc automobile. Pour eux, la situation s’est compliquée avec l’arrivée du Train express régional (TER) et du Bus rapid transit (BRT).
« Depuis 2019, l’État avait entamé un renouvellement du parc sur le secteur du transport urbain et interurbain. Jusqu’à présent, rien n’a été fait. Alors que les autorités sont concentrées sur ces nouveaux transports de masse », s’offusque Malick Diop, membre du mouvement Doolell transport. Ainsi, en guise de sanction, il invite ses collègues à s’abstenir sur le parrainage en direction des élections présidentielles du 25 février 2024.
« Jusqu’à présent, on n’a pas vu un candidat qui a présenté un programme ou une vision claire allant dans le sens d’accompagner le secteur du transport et améliorer les conditions de vie des transporteurs. C’est pourquoi, on va s’abstenir sur les parrainages en attendant de voir un changement », a-t-il insisté.