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Message à la Nation : le discours guerrier de Diomaye Faye

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Comme attendu, il n’y aura pas de défilé pour fêter l’anniversaire de l’indépendance du Sénégal. La cérémonie de ce 4 avril sera marquée par une levée de couleurs au Palais de la République. Le thème de cette édition est : « Forces armées au cœur de la cohésion nationale ». Ce mercredi, le nouveau président de la République a fait son adresse à la Nation. Sa première du genre. Et c’est pour magnifier d’entrée le fait que nos forces de défense, sous le concept armée-nation, nous offrent un bel exemple de ce que doit être le vivre ensemble sénégalais. Bassirou Diomaye Diakhar Faye est ainsi déterminé à préserver ce concept hérité de nos ancêtres. Car nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal.

Son rôle, dit-il, est de tendre la main à toutes et à tous pour rassembler, rassurer, apaiser, afin de conforter la paix et la stabilité, indispensables au développement de notre pays. « Nous le devons à nous mêmes, à nos enfants, aux générations futures », a-t-il insisté avant de reconnaître aux jeunes, leurs ambitions légitimes de réussir. Pour cela, l’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entrepreneuriat restent des défis majeurs. C’est pourquoi, il en fera les priorités des politiques publiques, en relation avec le secteur privé. Estimant que les Sénégalais sont braves mais fatigués, il promet, dans les jours à venir, des « mesures fortes », après des concertations avec les acteurs concernés, pour alléger le panier de la ménagère.

Démissionnaire du poste de secrétaire général du parti Pastef, juste après son élection, il prévoir de convoquer la classe politique et la société civile pour parfaire ce qui concerne l’organisation des élections. Pareil pour la Justice, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption. Car, rappelle-t-il, personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pour nous-mêmes. Pour ce faire, par exemple, l’administration doit agir à tous les niveaux. Une manière pour lui de mieux investir dans la digitalisation. A ses yeux, l’indépendance est un événement festif mais aussi et surtout un « test de résilience pour la Nation » et il sera question d’afficher une confiance résolue en nous mêmes et poursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaule contre épaule.

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