Les produits pharmaceutiques comme la « méthotrexate » injectable et le « lederfoline » sont en rupture totale dans les rayons de certaines pharmacies de la ville. Selon L’Obs, cela a provoqué un « sevrage » aux conséquences dramatiques chez les patients. Josephine Faye, est abasourdie, engloutie par un flot de désespoir.
Devant subir un traitement de 20 mois après une tumeur, la jeune mariée ne peut se procureur la « Folinate de calcium » (lederfoline), principal actif de son traitement. « Cette rupture est inacceptable », s’écrit-elle, à côté de son médecin, à l’hôpital Camp Thiaroye. Pour Dr Benoit Ndong, le « lederfoline » et la « méthotrexate » sont très importants dans la prise en charge. Le premier a pour rôle d’atténuer les effets secondaires du second qui, pour sa part, soigne la tumeur. Et la maladie peut empirer si les patients ne peuvent s’en procurer.
Interpellé par le journal, Fatou Ndiaye Dème, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), assure que ces médicaments sont disponibles dans les structures publiques et certaines officines privées. Que l’Etat et le ministère de la Santé font des efforts pour soutenir les patients.