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Mayacine Mar, la CAN 2023 et les ingrédients du doublé

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Directeur technique national (DTN), Mayacine Mar a participé pour la deuxième fois à un Panel pré CAN de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS). Lors de la première, il était question d’envisager comment gagner une CAN. Ceci fait, il a cette fois-ci demandé des prières pour assurer la reconquête.

« Nous sommes dans la posture d’une équipe qui peut gagner et qui doit une CAN. Nous nous penchons sur celle-ci depuis la dernière victoire en mars 2022. Nous avons fait une évaluation des points forts et faibles, exploiter les opportunités et évaluer les menaces. Aujourd’hui, nous avons défini une stratégie de reconquête du titre. Il est facile de monter au sommet mais il est difficile d’y rester. Des pays l’ont réussi, le Ghana, le Cameroun et l’Egypte. On a regardé le profil des Pharaons entre 2004 et 2006. Nous avons remarqué que 2004 à 2006, ils ont eu une stabilité fédérale, technique (qualité de l’effectif qui a pu gagner ces trois trophées). Nous ne sommes pas loin de l’Egypte », a relevé le DTN.

« Le staff a beaucoup évolué dans sa relation avec la presse »

Il ajoute : « L’Egypte a bénéficié du siège du Caire, la participation de dirigeants dans les instances et à toutes les compétitions africaines de jeunes. La FSF a la meilleure expérience que celle égyptienne. Car c’est 6 CAN. On a une expérience de gestion de la haute compétition qui nous permet de réduire toute incertitude qui pourrait nous éloigner du sacre. Hassane Shehata a pris l’équipe de 2004 à 2011, ce qui lui a valu 3 titres (2006 à 2010). Notre coach (Aliou Cissé) a fait 8 ans. Cette stabilité prouve qu’on est sur la bonne voie. Aliou Cissé et son staff en sont à leur quatrième CAN, avec une progression tendancielle qui montre qu’on peut gagner cette CAN. La troisième stabilité, c’est que l’équipe va jouer sa troisième CAN avec 90 % de l’effectif. C’est de l’expérience, avec 98 % de joueurs professionnels. »

Pour Mayacine Mar, ces trois similitudes avec l’Egypte augurent de la pertinence de la stabilité d’une équipe à tous les niveaux. « Au-delà de ça, il y a une posture de l’équipe qui est proche du haut niveau. Après Egypte (barrage), nous avons joué l’Angleterre, les Pays Bas, l’Equateur, le Brésil, l’Algérie et le Cameroun. Nous nous sommes frottés à ces grandes équipes et nous osons croire que nous sommes à leur niveau. Ce qui reste, c’est un accompagnement de l’Etat, de la presse sportive. La presse doit jouer son rôle, cela a été le cas tout le temps. Le staff a beaucoup évolué dans sa relation avec la presse. En 2022, le sélectionneur s’est déplacé en plein Covid pour s’entretenir avec les journalistes. Nous avions aussi respecté les règles éditées par la CAF. Avant-hier, nous avons organisé un Open-press à l’hôtel Radison. C’est montrer notre sensibilité, notre volonté à travailler avec la presse. Car on ne peut aller sans vous. Nous allons continuer à travailler dans ce sens, avec la communication et l’ANPS, pour conquérir le trophée », a-t-il rassuré devant le président Abdoulaye Thiam et ses invités.

 

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