La réunion convoquée par les autorités municipales de Ziguinchor pour des discussions en vue de trouver des solutions aux complaintes des travailleurs regroupés autour de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales s’est terminée en queue de poisson. Moins de 10 minutes et une bagarre éclata, les chaises volant de partout en plus de propos malveillants entre les deux parties.

Interrogé par Libération, Habib Gounfiam, secrétaire général de la CNTS de Ziguinchor, les adjoints au maire d’Ousmane Sonko, des conseillers municipaux et son directeur de cabinet ont voulu les intimider. En leur demandant d’aller vers un service minimum de 48 heures, après 120 heures de grève Devant leur niet catégorique, ils leur disent qu’ils n’allaient pas leur payer et qu’ils ne payeront jamais leurs heures supplémentaires et ainsi que les indemnités de santé et de risque.

De son côté, l’adjoint au maire Bassirou Coly déclare qu’il n’y avait pas de bagarre. Il promet ses responsabilités pour que le service minimum soit respecté à partir de ce lundi 18 septembre. « Les populations à Ziguinchor sont dans le besoin et nous n’avons pas le droit de les voir trinquer. Il y a des contractuels à la mairie. Nous allons les réquisitionner afin qu’ils puissent assurer le minimum du travail. Nous sommes venus pour servir les populations », a-t-il conclu.

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