« Le dialogue va trancher le débat sur la date de l’élection présidentielle ». Le président Macky Sall ne peut pas donner une nouvelle date pour la tenue du prochain scrutin. Il estime que si on avait voté le 25 février 2024, il n’y aurait aucune difficulté à ce que le président élu puisse prêter serment le 2 avril. Mais, précise-t-il, le décret portant convocation du collège électoral ne peut être pris avant les concertations avec les Forces Vives dont les candidats et les partis politiques, qui vont se tenir lundi.

« Si on arrive à le faire avant le 2 avril, tenant compte des mécanismes des lois, je pourrai passer le témoin au président élu. Si le processus ne se finit pas avant, je ne le pense pas, il fait voir par quel raccourci passer. Le consensus va prévaloir et fixer les délais. En tout cas, il ne faut pas se précipiter et faire des erreurs. A défaut, l’arbitre constitutionnel décidera », a-t-il ajouté au cours d’un entretien avec des journalistes, ce jeudi soir, au Palais de la République.